Témoignage de Marie-Claude Belzile

Témoignage Marie-Claude Belzile

« À la Fondation, je me sens encouragée à faire ce qui me fait du bien. »

J’ai reçu un premier diagnostic de cancer du sein de stade 3 en 2016, alors que je n’avais que 29 ans. J’ai eu plusieurs traitements de différentes chimiothérapies, afin de réduire ma tumeur principale qui était de 9 cm au départ. J’ai ensuite été opérée pour une mastectomie bilatérale suivie de 5 semaines de radiothérapie.

J’ai connu la Fondation québécoise du cancer par le biais de recherches sur Internet afin de voir quels services gratuits pouvaient m’être offerts pour m’aider à passer au travers de cette épreuve. J’ai d’abord utilisé les services de kinésiologie puis j’ai rencontré Lucie, l’art-thérapeute de la Fondation, qui m’a alors invitée à assister à un après-midi d’art-thérapie.

J’ai repris le travail en juin 2017, un mois après la fin des traitements. Malheureusement, 3 mois après, on découvre lors d’un examen de contrôle des nodules à mes poumons. La confirmation tombe le 23 février 2018 : retour du cancer du sein avec métastases dans les poumons cette fois.

Je suis donc au stade 4 du cancer du sein, qui est incurable, et je dois faire de la chimiothérapie à vie afin de retarder la progression de la maladie.

De nouveau en arrêt de travail, j’avais besoin d’une activité qui me ferait psychologiquement du bien. J’avais aussi besoin de briser mon isolement et de rencontrer d’autres jeunes dans ma situation. C’est alors que je suis tombée sur une annonce de l’offre d’art-thérapie au Musée des Beaux-Arts de Montréal avec la Fondation québécoise du cancer. J’ai tout de suite appelé pour m’inscrire.  Après 8 semaines passées ensemble au Musée, notre groupe était tellement soudé que nous avons décidé, avec Lucie, de poursuivre l’activité à la Fondation. Nous en sommes tous vraiment heureux.

La Fondation québécoise du cancer me donne un espace dans lequel je peux me retrouver au sein d’un groupe de jeunes qui vivent une réalité sensiblement similaire à la mienne. C’est facile d’échanger, de se comprendre, de nommer ce que l’on ressent et ce que l’on vit.  J’apprends à voir l’art d’une toute autre approche, plus en lien avec mes émotions.

Sans mes mercredis après-midi à la Fondation, mes semaines ne seraient pas les mêmes. À chaque visite à la Fondation, je me sens moins seule, je me sens supportée, je me sens encouragée à faire ce qui me fait du bien.

Je me suis également inscrite pour un premier massage à la Fondation et je compte bien utiliser mes autres massages.

C’est vraiment de beaux services qu’offre la Fondation!

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