Dans cette page, nous avons voulu attirer votre attention sur certains points d’information pratico-pratiques, « bons à savoir » AVANT et PENDANT les traitements contre le cancer.

Notez bien que ces informations ne remplacent pas les recommandations et les consignes personnalisées de votre médecin ou des membres de votre équipe soignante.

Activité physique : rester actif

Il n’est pas évident de faire de l’activité physique quand les traitements laissent des traces de fatigue partout dans le corps et que la motivation n’est pas au rendez-vous. Pourtant, quand on connaît les bienfaits de l’activité physique, tant sur le plan physique que psychologique, pour un jeune atteint de cancer, ça vaut la peine de s’y attarder. La plupart des oncologues suggèrent de faire de l’activité physique, car elle aide à réduire la fatigue, donne plus d’énergie, fait du bien au moral, réduit les effets secondaires des traitements et fait décrocher de la maladie.

Concernant la motivation, il ne faut pas avoir des attentes trop élevées au début. Il suffit de fixer un objectif réalisable presque tous les jours, réduire la durée de l’exercice s’il le faut, mais l’intégrer le plus possible dans sa routine en dehors des traitements. La marche et le vélo sont bien sûr recommandés à votre rythme. Le yoga, le tai-chi ou tout autre exercice d’étirement sont aussi favorisés. Cependant, l’activité physique pratiquée dans les endroits publics (ex. : salles d’entraînement avec partage des équipements entre les nombreux utilisateurs) peu être déconseillée en raison de la faiblesse de votre système immunitaire.

Quelques suggestions :

  • La kinésiologie est l’un des services offerts par la Fondation québécoise du cancer. Le ou la kinésiologue pourra vous préparer un programme d’exercices sur mesure GRATUITEMENT. Détails et inscription »
  • La Fondation Sur la pointe des pieds a pour mission d’aider les jeunes atteints par le cancer à retrouver leur bien-être en relevant le défi d’une expédition d’aventure thérapeutique exceptionnelle (encadrement par des experts du milieu médical et du plein air).

Alimentation : bien manger en prenant quelques mesures

En raison de la faiblesse de votre système immunitaire en période de traitements, il importe de faire preuve d’une grande vigilance quant au choix et à la salubrité des aliments consommés. Votre corps est moins bien équipé pour combattre les infections qui peuvent être causées notamment par les bactéries qui pourraient se trouver dans les aliments. Une ou un nutritionniste pourra vous fournir de judicieux conseils quant à vos menus. En voici quelques-uns :

  • Boire beaucoup après un traitement de chimiothérapie (environ 10 verres d’eau par jour).
  • Favoriser les protéines, vous avez besoin d’énergie (fromage pasteurisé, lait entier, tofu, légumineuses, beurre d’arachide, noix et graines, œufs durs, poisson, volaille, etc.).
  • Privilégier les aliments frais, choisis avec soin.
  • Bien cuire les viandes et les œufs.
  • Peler et bien laver les fruits et légumes.
  • Éviter le saumon fumé, les fromages au lait cru, etc.
  • Ne pas consommer de l’eau de puits si elle n’a pas été vérifiée récemment.
  • Attention à la décongélation : jamais sur le comptoir.
  • Vérifier les dates de péremption et les emballages.
  • Bien nettoyer vos ustensiles et surfaces de travail et, surtout, laver vos mains fréquemment.

La constipation et la diarrhée sont des effets secondaires pouvant découler des traitements contre le cancer. Ces problèmes (ou désagréments) ne sont pas à prendre à la légère. Ils sont en effet parmi les plus souvent signalés aux infirmières et infirmiers en oncologie. Votre équipe soignante vous renseignera sur les façons de les prévenir et de les soulager, au niveau de l’alimentation notamment. Votre pharmacienne ou pharmacien pourra également vous donner quelques conseils.

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir les sections suivantes :

À consulter également :

Animaux : prendre de simples précautions

Avoir un animal de compagnie n’est pas nécessairement incompatible quand on souffre d’un cancer. Cependant, si vous n’en avez pas avant le début de vos traitements, il n’est pas conseillé de s’en procurer un.

Si vous avez déjà un animal de compagnie, il y a quelques mesures d’hygiène à observer scrupuleusement. Comme votre système immunitaire risque fort d’être affaibli par vos traitements, les possibilités d’infections augmentent automatiquement. Or, les animaux de compagnie, leur nourriture et leur espace de vie (litière, niche, cage, aquarium, etc.) sont naturellement porteurs de virus, de bactéries et de parasites.

Il faut éviter de laver les animaux ou de nettoyer leur espace de vie, mais plus que tout, il importe de se laver les mains après avoir touché un animal. Idéalement, avant le début des traitements, il est conseillé de s’assurer que votre animal a reçu tous les vaccins nécessaires. De plus, il est fortement recommandé de le faire toiletter de la tête aux pattes.

Bouche : en prendre soin

Avant de commencer les traitements, il peut être souhaitable de consulter votre dentiste (nettoyage, vérification des caries, irritation des gencives, etc.). En cours de traitement, vérifiez auprès de votre médecin s’il est opportun de recevoir des soins de votre dentiste.

Tout au long des traitements, il sera important de prendre des mesures particulières pour prévenir des infections, des ulcères.

  • Effectuez un brossage régulier avec une brosse à poils souples et un dentifrice pour dents sensibles.
  • Utilisez un rince-bouche sans alcool.

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir la section suivante :

Chimio : prendre des précautions particulières après un traitement

Les médicaments de chimiothérapie restent dans le corps durant quelques jours. Pour éviter que les membres de votre entourage ou qu’un animal de compagnie soient mis en contact avec les résidus de la chimiothérapie, quelques précautions sont recommandées durant les 4 jours qui suivent chaque traitement de chimiothérapie. Il faut alors porter une attention particulière au lavage des mains, à l’utilisation et au nettoyage des toilettes, à la lessive (vêtements et draps) et aux relations sexuelles (utiliser un condom).

À consulter :

Contacts : éviter les foules et les personnes malades

La maladie et les traitements peuvent affaiblir votre système immunitaire. Dans ce cas, il est recommandé d’éviter tout contact avec une personne atteinte de maladie contagieuse, comme la varicelle, ou d’une infection respiratoire telle que le rhume, la toux, la gorge irritée, le nez qui coule, la fièvre, ou qui présente des signes d’herpès buccal communément appelé « feu sauvage ». Si vous cohabitez avec une personne qui a la grippe, demandez-lui de porter un masque pour vous protéger.

Dans ces périodes où votre système immunitaire est plus faible, évitez les endroits achalandés, bondés de personnes (centre commercial, transport en commun, bar, salle de spectacle, etc.).

Demandez à vos proches et à vos amis de tenir compte de cette réalité dans la planification des visites, sorties et activités. Il est important de maintenir une vie sociale durant votre cheminement.

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir la section suivante :

La contraception pendant les traitements

Que vous soyez un homme ou une femme, il est très important d’utiliser un moyen de contraception pendant les traitements si vous avez une vie sexuelle active.

Discutez avec votre médecin du  moyen de contraception qui convient le mieux à votre situation.

Contraception pour les jeunes femmes

Assurez-vous de recourir à  un moyen de contraception sûr car :

  • Une grossesse est toujours possible avec un diagnostic de cancer, même si votre cycle menstruel devenait irrégulier ou absent.
  • Certains traitements peuvent être nocifs pour le fœtus.
  • Votre grossesse pourrait limiter le type et le moment du traitement.

La méthode de contraception que vous choisirez doit :

  • Être efficace.
  • Être adapté à votre style de vie.
  • Convenir au type de cancer dont vous êtes atteinte. Par exemple, les femmes qui ont développé un cancer du sein doivent généralement éviter la contraception hormonale (la pilule). On conseille souvent dans ce cas un dispositif intra-utérin (stérilet) en cuivre.
  • Convenir au type de traitement choisi. Par exemple, il est reconnu que certaines chimiothérapies peuvent provoquer une baisse de vos plaquettes sanguines. Un contraceptif adapté pour limiter le plus possible le risque d’hémorragie pourrait vous être conseillé.

Après un traitement de chimiothérapie, les sécrétions du vagin peuvent contenir des résidus de médicaments. Demandez à votre médecin si l’utilisation d’un condom est à privilégier et pendant combien de temps.

En cas de rapport sexuel imprévu, une contraception d’urgence peut être envisagée (pilule du lendemain).

Vous désirez avoir des enfants ?

Si vous avez des projets de famille, parlez-en avec votre médecin. Après le traitement, une grossesse normale est souvent possible, mais un délai entre le traitement et le début de la grossesse est recommandé.  Pour connaître la période d’attente souhaitable, il est essentiel d’en discuter avec votre médecin.

Important : certains cancers ou leurs traitements peuvent entraîner une diminution de la fertilité ou même l’infertilité complète. N’hésitez surtout pas à lui poser des questions à ce sujet. Il est crucial que ce soit fait AVANT de commencer les traitements (voir la section fertilité plus bas).

Contraception pour les jeunes hommes

Il est vivement conseillé d’utiliser des préservatifs pendant toute la durée de vos traitements :

  • Il est fort possible que vous demeurerez fertile pendant votre traitement et votre partenaire pourrait devenir enceinte.
  • Certains traitements peuvent avoir un effet nocif sur le fœtus.
  • Pendant une chimiothérapie, le sperme peut contenir des résidus de médicament. Il est plus prudent dans ce cas d’utiliser un condom. Demandez à votre médecin pendant combien de temps vous devrez y avoir recours.

Vous désirez avoir des enfants ?

Si vous avez des projets de famille, parlez-en avec votre médecin. Il est généralement conseillé d’attendre un certain temps avant d’envisager d’avoir des enfants. Pour connaître la période d’attente souhaitable, il est essentiel d’en discuter avec votre médecin.

Important : certains cancers ou leurs traitements peuvent entraîner une diminution de la fertilité ou même l’infertilité complète. N’hésitez surtout pas à lui poser des questions à ce sujet. Il est crucial que ce soit fait AVANT de commencer les traitements (voir la section fertilité plus bas).

Pour en savoir plus :

Fertilité : démarches à faire pour la préserver (avant traitement)

Démarches importantes à entreprendre AVANT une chimiothérapie, une radiothérapie ou une chirurgie pouvant affecter la fécondité

Au début de l’âge adulte, rares sont les personnes qui ont déjà songé sérieusement à l’idée de planifier la naissance d’un enfant dans un avenir rapproché. La question de la fécondité est encore moins une priorité quand l’on reçoit un diagnostic de cancer. Il est souvent difficile de penser au-delà des traitements qui nous attendent. Il demeure toutefois important de s’informer sur les risques d’infertilité et les options possibles pour préserver sa fertilité DÈS l’annonce du diagnostic et AVANT même de commencer les traitements.

La fertilité est la capacité biologique d’avoir des enfants. Or, certains cancers ou leurs traitements peuvent entraîner une diminution de la fertilité ou même causer la stérilité. Chez les jeunes femmes, cela se traduit par une diminution de la quantité d’ovules dans les ovaires (réserve ovarienne), la difficulté à devenir enceinte ou à mener une grossesse à terme. Chez les jeunes hommes, il y a une diminution de la production de sperme. Cependant, selon l’âge au moment du diagnostic et selon les traitements, la fertilité peut parfois revenir.

Certains traitements sont plus à risque de causer l’infertilité. Par exemple :

  • Certains traitements de chimiothérapie (selon le type de chimiothérapie, la dose, le nombre de traitements).
  • Des traitements de radiothérapie dans la région pelvienne ou dans la région du cerveau qui contient la glande hypothalamique ou hypophysaire.
  • Une chirurgie aux testicules ou à la prostate.
  • Une chirurgie aux ovaires ou à l’utérus.
  • Certaines hormonothérapies.

Votre  médecin vous parlera peut-être d’emblée des conséquences possibles de la maladie et des traitements sur votre fertilité. Si ce n’est pas le cas, n’hésitez surtout pas à lui poser des questions à ce sujet car il est crucial que ce soit fait avant de commencer les traitements.

Voici donc les démarches importantes à entreprendre AVANT une chimiothérapie, une radiothérapie ou une chirurgie pouvant affecter la fertilité.

Pour éviter qu’un homme ou une femme devienne infertile à cause de ses traitements, certaines mesures peuvent être prises, comme le prélèvement, la congélation et l’entreposage des ovules, du tissu ovarien, du sperme, du tissu testiculaire ou la congélation des embryons. Si vous êtes une jeune femme, il vous sera possible d’entreposer vos ovules sans frais pendant cinq ans. Après ce délai, des coûts pourraient vous être demandés pour l’entreposage.

Le gouvernement du Québec couvre les frais reliés aux services de préservation de la fertilité pour les personnes qui doivent subir des traitements contre le cancer programmes-et-mesures-daide/services-de-procreation-assistee/cadre-legal/  (sans frais pour les patients admissibles) dans des cliniques spécialisées.

  • Certaines cliniques privées offre également des services gratuits de préservation de la fertilité :

Cette liste est fournie à titre informatif. Discutez-en avec votre médecin. Il pourra vous orienter vers les services offerts dans votre région, selon votre situation.

Si votre traitement risque d’affecter votre fertilité, on vous  proposera également à la suite de vos traitements des tests qui permettront de vérifier si votre fertilité est de retour.

Par ailleurs, apprendre que le traitement de son cancer peut causer l’infertilité suscite parfois des sentiments intenses, comme une impression de perte ou d’injustice. Si vous avez de la difficulté à composer avec les enjeux de votre fertilité, parlez-en à votre équipe de soins. On pourra vous aider à obtenir de l’aide pour mieux faire face à cette réalité.

Les sources d’information ci-dessous vous seront également utiles :

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir les sections suivantes :

  • Sexualité et reproduction
  • Vie sexuelle

Avec la collaboration de Dre Karen Buzaglo, fertologue

Fièvre : quoi faire si elle survient?

Si vous faites de la fièvre alors que vous suivez une chimiothérapie, contactez votre équipe de soins (infirmière pivot ou autre). On vous recommandera probablement :

  • De NE PAS prendre de médicaments pouvant masquer la fièvre, soit de l’aspirine, de l’acétaminophène (Tylenol) ou de l’ibuprofène (Advil, Motrin, etc.).
  • De vous rendre à l’urgence la plus proche :
    • si votre température buccale dépasse 38°C (100,4 F) pendant plus d’une heure;
    • dès que votre température buccale dépasse 38,3°C (100,9 F).

Si vous vous rendez à l’urgence :

  • Apportez dans la mesure du possible votre «passeport en oncologie», soit le carnet qui est remis par l’équipe soignante au début du traitement (en plus de votre carte de la RAMQ et de votre carte d’hôpital).
  • Portez un masque et lavez-vous les mains.
  • Dès votre arrivée au poste de triage, mentionnez clairement que vous êtes sous chimiothérapie et que vous faites de la fièvre. Dans les meilleurs délais possibles, le personnel médical s’occupera de vous.

Peau : l’hydrater et la protéger du soleil

Les traitements contre le cancer peuvent entraîner un dessèchement de la peau ainsi qu’une sensibilité accrue aux coups de soleil. Pour prévenir des problèmes cutanés, utilisez fréquemment une crème hydratante pour peau sensible.

Limitez votre exposition au soleil et munissez-vous d’un écran solaire à large spectre (FPS de 30 ou plus), d’un chandail à manches longues, d’un chapeau à large rebord, etc.

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir la section suivante :

Proches, parents et amis : comment les aider à m’aider?

Autant la réalité du cancer vous frappe de plein fouet, autant elle déstabilise votre entourage. Il n’est donc pas rare que le sentiment d’impuissance habite celles et ceux qui souhaitent vous aider, mais qui ne savent pas comment le faire ou craignent de vous importuner. C’est vous d’abord qui devez composer avec cette maladie et ses soubresauts. Vous avez donc tout avantage à être clair, à tracer sans équivoque vos limites, à identifier l’aide qui vous serait utile et à énoncer sans gêne ce qui vous agace le plus. Vos proches pourront ainsi mieux répondre à vos besoins et, de cette façon, personne ne marchera sur des œufs.

Le Programme à Félix pour vous aider, vous et vos proches :

Formes d’aide que vous pouvez demander à vos parents et amis :

  • Écoute
  • Transport
  • Accompagnement lors des examens et des traitements
  • Préparation de repas pouvant être congelés ou réchauffés facilement.
    • Préciser vos préférences ainsi que les précautions qui peuvent s’appliquer en fonction de votre traitement quant au choix et à la préparation des aliments.
    • Demander à ce qu’on porte une attention particulière au choix des aliments, à la préparation, la cuisson et le rangement des aliments, sans oublier le nettoyage des surfaces et de l’équipement de cuisine. Voir la section « Alimentation : bien manger en prenant quelques mesures».
  • Corvées domestiques (ménage, vaisselle, lessive, soin des plantes, etc.)
  • Visites à la maison ou à l’hôpital.
    • Éviter toutefois les contacts avec les personnes qui ont ou qui ont eu récemment un rhume, une grippe ou une maladie contagieuse.
  • Sorties et activités (relaxation, défoulement, entraînement, divertissement).
    • Si votre système immunitaire est faible, expliquer qu’il faut éviter les endroits bondés de personnes (voir aussi la rubrique « Neutropénie»).
  • Gardiennage des enfants
  • Gardiennage et soin des animaux (lavage, nettoyage de la litière, promener le chien, etc.)
  • Travaux extérieurs (tondre le gazon, entretenir le jardin, pelleter la neige)
  • Partage de notes si vous avez manqué des cours
  • Aide à la prise de rendez-vous
  • Aide pour diverses démarches administratives (voir aussi la rubrique « Argent et paperasse »)

Rythme de vie, études, travail : s’adapter et respecter ses besoins

À partir du moment où le cancer vient nous surprendre, la vie n’est plus la même. Traitements, effets secondaires et suivis médicaux obligent à ralentir le rythme d’antan. L’énergie est moins présente et la fatigue a pris sa place. Rien ne sert de lutter contre ce nouveau rythme. Au contraire, il faut écouter les signes que vous envoie votre corps, s’adapter à cette nouvelle réalité en prenant conscience de ses besoins du moment et tenter d’y répondre le plus adéquatement possible. Il est préférable d’éviter de surcharger son programme du jour en dehors des traitements, et ce, en établissant de nouvelles priorités qui favoriseront un retour à la santé.

Études

Devriez-vous suspendre vos études, les poursuivre à temps partiel ou les maintenir à temps plein? Puisque chaque situation est différente (gravité de la maladie, effets secondaires, hospitalisation, etc.), nous vous suggérons de discuter de la question avec votre médecin. Si vous êtes au cégep ou à l’université, prenez contact avec le service d’aide à l’intégration des étudiantes et étudiants en situation de handicap (ou son équivalent). Le personnel qui y évolue est bien au fait des besoins spéciaux et des mesures d’accommodement possibles au sein de l’ensemble de l’organisation. En règle générale, vous ne devriez pas être exclu d’un programme d’études pour une absence liée à des raisons médicales (vérifiez vos droits).

Pensez à demander un billet à votre médecin pour justifier votre absence (pour visites médicales ou congé de maladie). Vous devrez le fournir à votre institution d’enseignement.

Si vous n’êtes plus en mesure de poursuivre vos études à temps complet, vous pourriez devoir faire certaines autres démarches, notamment si vous recevez une aide financière aux études (prêts et bourses) de même que si vous êtes couvert par l’assurance maladie de vos parents.

Travail

En fonction de votre situation personnelle (état de santé, finances, assurance salaire, autres soutiens financiers possibles), vous aurez des décisions importantes à prendre au niveau de votre emploi. Discutez de la situation avec votre médecin.

La Fondation québécoise du cancer offre un « Soutien en entreprise » pour les personnes atteintes du cancer de même que pour leur employeur et leurs collègues. Voyez également notre rubrique « Argent et paperasse ».

Prendre soin de soi en respectant un nouveau rythme de vie, ça veut aussi dire se faire du bien en explorant de nouvelles activités (yoga, tai chi, méditation, etc.) qui nourriront autant votre esprit que votre corps ou encore recevoir des soins comme un massage qui augmenteront votre bien-être. N’ayez crainte, vos amis sauront vous suivre dans ce nouveau rythme si vous leur expliquer son importance. Voir à ce titre la section « Services pour votre mieux-être », sous la rubrique « Services et ressources ».

En complément, dans notre rubrique « Effets secondaires », voir la section suivante :

Mains : les laver souvent

Pour limiter les risques de contamination et d’infection, il est recommandé de se laver régulièrement les mains de façon appropriée (vous et vos proches), particulièrement avant de manger ou à la sortie des toilettes.

Un bon truc pour vos sorties : avoir toujours à portée de la main (sac à main ou sac à dos) une petite bouteille de liquide désinfectant pour les mains.

Portail santé du gouvernement du Québec :

Transport : se faire conduire

Durant les traitements contre le cancer, les rendez-vous médicaux sont nombreux et parfois longs. La fatigue ainsi que les possibles effets secondaires de la maladie et des traitements pourraient faire en sorte que votre condition ne soit pas idéale pour la conduite de votre véhicule. Aussi, lorsque votre système immunitaire est faible, il n’est pas recommandé d’utiliser le transport en commun.

Demandez à des proches de bien vouloir vous conduire ou même de vous accompagner à vos rendez-vous et traitements. Certains organismes offrent un service de transport grâce à l’aide de bénévoles. L’équipe de la ligne Info-cancer pourra également vous renseigner sur les services qui pourraient être offerts dans votre secteur (1 800 363-0063 ou ).

Par ailleurs, plusieurs centres hospitaliers offrent des rabais sur les frais de stationnement aux personnes qui suivent une série de traitements en oncologie. Renseignez-vous auprès du personnel qui s’occupe de la prise de rendez-vous.

En complément, pour plus de conseils utiles, voyez également la rubrique «Effets secondaires du cancer et des traitements».

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